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p_carlow, irish_frog - 913080  Publié le 17/05/2008 à 19:08  Sisi Betchat, ça existe. Dans l'Ariège à cause comme toujours de la ligne de partage des eaux, mais ça fait une pustule en Haute-Garonne. La tata est morte depuis quelque temps, mais pas mes papilles. Vous en avez vous aussi des souvenirs gustatifs : c'est obligé. | p_carlow, irish_frog - 913080  Publié le 17/05/2008 à 19:20  Tata sévissait dans une cuisine-cheminée. Avec un cantou, un évier et une table. Et un chais pas loin. Pas que chais ; cellier aussi. Me souviens du choc de la première rencontre. Sa nièce et moi étions venus lui faire la surprise de me présenter, vers 1975. "Mais j'ai rien, enfin ! Je vais juste vous faire des oeufs-quartous-salade". C'est quoi, les oeufs-quartous-salade ? - des oeufs au plat cuits dans un peu de graisse de canard, à la cheminée et à la demande (Tata ne s'asseyait jamais à table), lesquels oeufs venaient du cul des poules qui couraient au jardin. Parfois un oeuf de cane. - les quartous sont simplement des patates à l'eau coupées en quartiers. Les patates du jardin, of course. - la salade, la première fois, c'était de la sucrine avec quelques aillets du jour. Huile d'olive et vinaigre du vin de Tata. J'en pleure encore. | p_carlow, irish_frog - 913080  Publié le 17/05/2008 à 19:32 
Citation: moi j'me souviens juste de la palette de ma grand-mère ! mais c'était délicieux aussi ! et en famille
benjustement : raconte. | p_carlow, irish_frog - 913080  Publié le 17/05/2008 à 20:13  Les nouilles au bâton : Tata cuisinait aussi des pâtes, rarement. Parce que "ça faisait trop d'eau". Mais quand elle mettait l'égouttoire en zinc remplie des pâtes en question, sur deux bâtons non brûlés, vers le reste de feu de la cheminée... Quand les bâtons tombaient, ça voulait dire que le fromage dessus était à point. Elle s'est jamais trompée, Tata. | 1971784 Publié le 17/05/2008 à 21:49  curieux on s'amuse beaucoup moins chez les parents paternels !!! chez les miens il ne fallait pas bouger pas faire de bruit être en somme des objets | 1971784 Publié le 17/05/2008 à 21:54  ben oui c'est surtout ma mamie qui faisait régner la terreur mon papi était au travail !!! une vraie sadique la mamie | 1971784 Publié le 17/05/2008 à 22:03  mes grands parents étaient jeunes ma grand mère avait 20 ans quand elle a été maman mon père a aussi été papa très jeune du coup elle était grand mère à 44 ans (jacques mon frère) puis ensuite moi | 1971784 Publié le 17/05/2008 à 22:12  l'héritage de nos grands parents c'est quand même un joli bouquet de souvenirs non | 2285104 Publié le 17/05/2008 à 22:21  Mes grand parents, enfin du coté de ma mère, du coté de mon père elle était à l'étranger et dépensait une fortune pour me faire chercher a travers l'Europe. Mais mes grand parents maternel, souvenirs, souvenirs, six volées, par jour minimum, quand celà n'était pas la dizaine, enfant martyr, je sais j'ai connu, je connais très bien le problème, le crane ouvert plusieurs fois, mon sang partout, et une fois soigné, bien une nouvelle volée, pour avoir salit de mon sang le tapis de laine. Une volée le matin au réveil en sortant du lit, une volée en partant à l'école, six volée minimum par jour, mes grand parents, l'enfer. Et là je parles pas des tortures morales et psychologiques, là je n'arrive toujours pas vraiment a en parler. C'était plus dure encore que les volées. Le 6 rue Louis Aubert a Rouen je ne l'oublierai jamais
| 1971784 Publié le 17/05/2008 à 22:21  j'ai encore des souvenirs intacts ma mamie me faisait allumer sa cigarette ensuite je devais lui faire devant elle et ses amies des imitations de chanteuses ohhhhhhhhhhhh la honte |
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